Le stage Tandem, organisé par le Comité et l’IGP s’est déroulé du 27 juillet au 11 août, une semaine à Berlin/Potsdam en Allemagne et une semaine à Sommières en France.
J’étais très heureuse de pouvoir faire partie de l’équipe encadrante du stage tandem organisé par l’IGP et le Comité de Jumelage cette année. Je n’avais jamais eu ce genre d’expérience auparavant, donc cela me stressait un peu au début, mais je trouve que c’est très formateur. Je crois que cela m’a permis de prendre conscience, de ce qu’être adulte signifie : même si j’ai 21 ans et que quasiment tous les participants avaient l’âge de mon petit frère, je devais m’occuper d’eux, j’étais responsable de ces 16 jeunes.
Le séjour s’est très bien passé, le groupe était un peu timide au début : on reste avec les gens de son groupe mono-national, on hésite à parler la langue de l’autre, etc. Mais, tout s’est très vite décanté et ils ont réussi à vivre ensemble pendant deux semaines en harmonie. Je trouve qu’à l’heure où les jeunes sont capables d’être très cruels entre eux, il régnait une gentillesse et une relative bienveillance entre les participants : cela ne reste que mon ressenti d’encadrante évidemment.
Il y a eu aussi pas mal de stress concernant l’organisation du séjour en lui-même mais les activités étaient très intéressantes pour les jeunes (visite du Bundestag à Berlin, bowling, kayak, après-midi à la plage de Sommières), même si je dois reconnaître qu’ils avaient du mal avec le principe de tandem des fois. Cela va de ne pas pouvoir choisir avec qui on va dormir dans sa chambre au peu de motivation parfois pour faire les exercices demandés. Cela est compréhensible : les deux semaines sont vraiment très intenses, on fait beaucoup de choses, cette année les températures étaient particulièrement élevées. Cependant, il faut toujours garder à l’esprit qu’un stage tandem n’est pas une colonie de vacances comme on pourrait l’imaginer. Le principe est quand même de pouvoir progresser dans la langue du partenaire, on ne demande pas du tout d’acquérir un niveau bilingue bien évidemment. Quelque soient les difficultés des participants, ainsi que leur niveau de base quand ils arrivent au stage qui peut être très différent, le but est de se familiariser un peu plus avec la langue, mais aussi avec la culture et les habitudes des deux pays.
J’ai vraiment beaucoup aimé cette expérience et j’espère la réitérer l’été prochain. J’ai également décidé de m’inscrire à une formation linguistique de l’OFAJ pour pouvoir, moi aussi, proposer plein d’activités linguistiques aux jeunes !